Ivro est une collaboration artistique entre Romain Marula et Ivan Murit, à Bruxelles et à Paris depuis 2015.
Dans leur pratique, ils explorent les potentiels des nouveaux médias et leurs défaillances. Leurs recherches se matérialisent régulièrement par des dispositifs web ou physique qui questionnent les interfaces et les interactions sociales automatisées. En ce sens, ils perçoivent le numérique comme un paysage esthétique à explorer et à recréer.
Painting Club est une proposition de pratique régulière de peinture avec du code. Elle se réalise en suivant un protocole très simple : ne pas coder plus de cinq minutes, partir du code de la version précédente et découvrir le résultat au moment de l’impression.
Ce projet questionne le passage entre l’écran et le papier. Ce procédé de transcodage passant du texte à l’image (Xtml→Pdf→Jpeg) puis du numérique à l’analogue entraîne inévitablement des modifications. Comme le changement colorimétrique, l'adaptation des éléments au format, la trame de l'imprimante, etc.
Ce projet utilise un langage comme médium et questionne la création par description en proposant une relation entre instructions (le code) et rendu (la peinture). L’envie est de travailler en séries et en versions à partir du même code et créer à chaque fois une nouvelle version liée à la précédente. Une peinture sans fin, modifiée, améliorée.
Codes → Imprimante jet d'encres → Scanner couleur à plat avec capteur CIS.
Le code informatique qui compose les sites web définit des systèmes dynamiques. À l’inverse, le code en lui-même est soigneusement écrit à la main et reste ensuite figé. Qu’est-ce que donnerait le code d’un site qui pourrait évoluer de lui même ?
Dans ce projet le navigateur web intègre plusieur fois par seconde une nouvelle mutation dans le code qui sera directement visible dans l’interface. Une mutation correspond à un échange entre deux styles (classes CSS) d’éléments web.
Les transformations successives rendent le site de moins en moins lisible jusqu’à devenir un mouvement abstrait : on assiste à une dégénérescence.
Dès lors, le site web perd son utilité pour devenir une suite d’éléments fluides et malléables que l’on peut contempler. Ces mutations transforment le web en paysage à explorer. Ce projet prends la forme d'un plugin de navigateur web à installer sur son ordinateur.
Impersonate est une installation numérique qui aborde les interactions sociales des nouveaux médias et leur nature algorithmique et automatisée. L'aspect absurde du dispositif permet de mettre en avant ce que pourraient devenir les interactions automatisées, ses dérives, ses usages et ses avantages.
L'installation montre un échange entre deux chat-bots ou intelligences artificielles de discussion – programmes autonomes qui sont capables d'adapter leurs réponses à leurs interlocuteurs, d’ordinaire humains – qui, au lieu de se répondre par le texte, donnent chacun à tour de rôle leur réplique via un court extrait de vidéo YouTube.
«Vous seul pouvez ouvrir cette édition, stylistique des interfaces» est une édition rassemblant des phrases provenant d'interfaces Web, s'adressant directement à l'utilisateur.
Ces textes nous ont intéressés pour leur caractère injonctif et insistant. Les textes et images ont été récupérés sur les services Web les plus importants (Facebook, Gmail, Twitter, etc.). L'édition a été réalisée, en juillet 2016, dans le cadre de notre résidence à L’Académie de France à Rome, Villa Médicis.
Autopost
2016
2016
Autopost
Autopost est une installation interactive qui met en jeu deux comptes de réseaux sociaux numériques d’une personne, l’un sur Facebook et le second sur twitter. Les spectateurs sont invités à écrire un message sur l’un de ces comptes. Le message se trouve automatiquement « retweeté » ou « reposté » sur l’autre compte.
Cette pratique de diffusion automatique est de plus en plus souvent pratiquée dans les échanges sociaux humains. Mais ce qui fait la particularité de ce projet est le ping-pong qui se crée entre les deux camps. Le message est renvoyé indéfiniment avec à chaque fois une légère modification.
En effet, à chaque échange, le message est augmenté par des métadonnées, informations utiles pour les programmes. On voit alors l’apparition de # et de @ qui transforment les mots du message en nouveau destinataire ou en hashtags (agissant comme des mots-clef contextuels).
Premier test d'impression au ploter de peinture issu du projet painting-club.
Expérimentation painting club 2020Expérimentation painting club 2020
08.20
Web Mutation
Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020
Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020
Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020Mutations web 2020
10.19
Peinture dans le navigateur
Première tentatives de formes réalisés en programation et visualisées dans le navigateur.
Expérimentation painting club 2019Expérimentation painting club 2019Expérimentation painting club 2019Expérimentation painting club 2019Expérimentation painting club 2019Expérimentation painting club 2019Expérimentation painting club 2019
05.19
Captcha-Tracer
"Is this aspect of self-awarness, so important for humans, a necessary accompaniment of artificial general intelligence"
The technological singularity, Murray Shanahan, MIT Press, 2015
Un shader est un proccessus de rendu obtenu par une carte graphique d'ordinateur. Chaque ordinateur génère des versions différentes selon les puissances informatiques.
Nous avons imaginé que ces différents shaders pouvait être des personnalités en fonction du materiel sur lequel ils apparaissent.
À partir des rendu visuelles nous avons exploré plusieurs système de monstation page web, projection, vidéos, etc.
Impersonate est une installation numérique qui aborde les interactions sociales des nouveaux médias et leur nature algorithmique et automatisée. L'aspect absurde du dispositif permet de mettre en avant ce que pourraient devenir les interactions automatisées, ses dérives, ses usages et ses avantages.
L'installation montre un échange entre deux chat-bots ou intelligences artificielles de discussion – programmes autonomes qui sont capables d'adapter leurs réponses à leurs interlocuteurs, d’ordinaire humains – qui, au lieu de se répondre par le texte, donnent chacun à tour de rôle leur réplique via un court extrait de vidéo YouTube.
Pour obtenir cette conversation, notre installation lance automatiquement une recherche à partir de chaque réplique textuelle des chat-bots dans les sous-titres YouTube. L'extrait ayant les sous-titres les plus proches de ce qu'écrit le bot sera affiché.
Schéma pour l'exposition à iMAL en juin 2017Schéma pour l'exposition à iMAL en juin 2017Schéma pour l'exposition à iMAL en juin 2017
Dans l'installation, les programmes prennent une apparence humaine ou l'apparence de tout autre personnage apparaissant sur la vidéo : ils s'anthropomorphisent. Les protagonistes filmés deviennent les marionnettes des programmes informatiques, d'où le titre Impersonate, qui signifie : prendre le caractère ou l'apparence de quelqu'un, souvent de manière frauduleuse.
L'installation utilise deux espaces : d'un côté, le matériel (vidéo projecteur, ordinateur, enceinte, câble, etc.) et en face, les informations audiovisuelles (projection vidéo et ondes sonores). Le matériel de l'installation est rendu visible. Cela permet de montrer le "hardware", où les informations et les calculs se produisent concrètement alors que de l'autre côté il n'y a que des projections : les images des visages, des gestes, des expressions, des intonations et des accents.
01.17
Intentions et Protocole- Atelier au Pass
INTENTIONS
Exposition / atelier au Pass est installation interactive exploitant les actions possibles des spectateurs avec des tablettes pour construire une image commune.
L’installation surprend et met en valeur des interactions. Les liens entre l’utilisateur, sa tablette et l’écran commun ne sont pas explicites, c’est à l’utilisateur de les découvrir en jouant avec le dispositif.
L’action est ludique et chacun crée des formes d’une couleur particulière selon ses actions (gestes/ slides/ micro/ etc.) Progressivement, une image apparaît avec la trame des formes produites par les utilisateurs.
Elle devient de plus en plus visible jusqu’au moment ou ils distinguent le portrait de l’utilisateur qui a été le plus actif (qui a fait le plus d’action avec la tablette). Les utilisateurs sont cette fois face à une donnée (l’image de leur visage)
qu’ils n’ont pas transmise volontairement, mais passivement. Cela peut étonner et questionner sur les modes de transmissions de nos données.
PROTOCOLE
Chaque personne doit rentrer un Login sur le poste animateur. (si plusieurs personnes utilisent la même tablette, elles doivent rentrer le même Login)
Les données émises par la tablette provoquent des actions sur l’écran.
Exemple: Les actions/ mouvements (le touché, le secoué, le volume sonore, le bruit, le déplacement,etc.) effectuées avec la tablette associée à la couleur rose générée des formes visuelles roses à l’écran.
Pendant l’animation, la salle est dans le noir.
Toutes les trois minutes, le visage de la personne la plus active en actions / mouvements se dévoilera à l’écran.
Impression du résultat avec le visuel et les pourcentages des actions faites au cours de l’atelier.
SCHÉMAS
Schéma préparatoire atelier au PassSchéma préparatoire atelier au Pass
12.16
Essais visuelles - Atelier au Pass
Premières expérimentations formelles et de la face recognition en vue de l'exposition / atelier au Pass en janvier 2017.
Expérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation formelle en vue de l'atelierExpérimentation de face recognitionExpérimentation de face recognitionExpérimentation de face recognitionExpérimentation de face recognitionExpérimentation de face recognitionExpérimentation de face recognition
«Vous seul pouvez ouvrir cette édition, stylistique des interfaces» est une édition rassemblant des phrases provenant d'interfaces Web, s'adressant directement à l'utilisateur. Ces textes nous ont intéressés pour leur caractère injonctif et insistant. Les textes et images ont été récupérés sur les services Web les plus importants (Facebook, Gmail, Twitter, etc.). L'édition a été réalisée, en juillet 2016, dans le cadre de notre résidence à L’Académie de France à Rome, Villa Médicis.
Édition réalisé à la villa médicisÉdition réalisé à la villa médicisÉdition réalisé à la villa médicisÉdition réalisé à la villa médicisÉdition réalisé à la villa médicisÉdition réalisé à la villa médicis
Couverture de l'édition: «Vous seul pouvez ouvrir cette édition, stylistique des interfaces»
couverture réalisé à la villa médicis, 2016
09.16
Processus
La création du livre à été réalisé grâce à processus simple de web-To-print.
Reproduction Variation, génération de texte d’après le roman Infinite Jest de David Foster Wallace. Projet fait en collaboration de Sandrine Morgante.
INTENTIONS
Dans Infinite Jest, David Foster Wallace a un style d’écriture particulier composé de néologismes, répétitions, déformations, d’emploi abusif de ponctuation, etc.. Nous proposons une nouvelle version du livre généré grâce à un script de programmation qui va «apprendre le style de l’auteur» dans Infinite Jest. Et ensuite ce programme générera un livre correspondant à Infinite Jest avec une évolution de sa compréhension du style de l’auteur.
Schéma intentions, 2016
LECTURE
Le programme détecte ce qu’il considère comme étant le style de l’auteur. Nous inclurons pour cela la technique de machine-learning.
En comparant au fur et à mesure chaque page du livre de David Foster Wallace avec une grande base de données de textes qui constituera une moyenne d’écriture plus classique de la langue. Pour constituer cette base sur laquelle comparer Infinite Jest, nous pensons utiliser des extraits de Google book. En automatisant le processus, nous pourrions accéder à des centaines de livres différents. Ou en analysant avec notre programme une série de best-sellers sélectionnés. Pour faire la comparaison, notre programme dénombre les occurrences de mot, groupes nominaux, phrases, paragraphes d’Infinite Jest avec la base d’anglais commun. Il pourra donc enregistrer si l’élément est plus ou moins propre au style du livre de Foster Wallace. Par exemple un mot qui n’apparaît aucune fois dans la base d’anglais commun sera considéré par le programme comme un néologisme de l’auteur.
Système d'extraction 1, 2016Système d'extraction 2, 2016
RÉÉCRITURE
Le programme générera le texte avec sa propre compréhension du style de l’auteur. Les deux étapes, la lecture
et l’écriture s’exécutent en quasi simultané dans le but de percevoir l’évolution de la compréhension des particularités
de David Foster Wallace par le programme. Une première partie du livre est analysée et emmagasinée par le programme et il commence
en même temps la réécriture, puis une deuxième partie et ainsi de suite. On pourra donc percevoir une génération de texte plutôt classique
avec des modifications de texte peu flagrantes au début du livre puis au fur et à mesure que le programme avance dans son analyse du livre, on verra apparaître de plus en plus de caractéristiques stylistiques évoquant l’écriture de Foster Wallace. Évidemment le programme n’y arrivera pas sans bug et défauts qui révéleront la part autonome du programme. Pour finir, le programme peut être paramétré pour progressivement exagérer sa compréhension du style de Foster Wallace.
QUESTIONS
Ce traitement absurde permet de nous questionner sur les qualités et les défauts de l’automatisation de contenu. Qui est l’auteur ? David Foster Wallace, le programme la personne qui fait le programme ? L’apprentissage à la machine pose la question de la décision ? Qu’est ce qu’engendre une écriture générative ?
MODE DE PRÉSENTATION
Une fois le programme produit nous voudrions mettre en avant son acte d’écriture générative. Pour cela l’exécution du programme pourrait avoir le statut d’une performance. En un clique le programme se lance et révèle sa digestion du texte mis en comparaison avec le texte original. L’exécution d’un programme se finira par la commande «kill()» qui ferme le processus. Dans notre cas c’est le programme lui-même qui initiera la fermeture et non une action d’un utilisateur. Cela en clin d’oeil au suicide de David Foster Wallace mettant fin à son oeuvre littéraire. Ainsi cette performance à l’aspect théâtral et narratif soulignera l’importance du processus du projet.
ÉDITION
Le texte issu de l’exécution du programme est mis en page et édité au format proche du livre original (format livre de poche). Le processus sera expliqué en note d’introduction. La couverture contiendra une «trace» visuelle abstraite de la génération du texte.
LE LIVRE
Le livre généré par le programme serait édité dans un format livre de poche. Propositions typographiques (Young Serif, Libre Baskerville, Nimrod mt). Essais de modification formelle : quand il y a modification, le texte est grisé. Moins le gris est intense plus il y a d’écart entre le texte de départ et sa modification.
Maquette livre, 2016Maquette livre, 2016
05.16
Rites technologiques
Lors de notre résidence à la villa médicis, nous avons sillonné Rome à la découverte de lieux touristiques. Devant nous un spectacle mélangeant lieux historiques, religieux et objet technologique. Pour nous le réflexe automatique pris par de nombreux touristes de prendre en photo ces lieux-clichés devient un pèlerinage. La technologie, les objets connectés, Smartphones, etc. deviennent une nouvelle religion.
Gif réalisé à la villa médicisGif réalisé à la villa médicisGif réalisé à la villa médicisGif réalisé à la villa médicisRome, 2016Rome, 2016Rome, 2016
05.16
Face to face
La pièce se compose d’une caméra et d’un écran. L’écran semble montrer une suite de courtes vidéos de 1 à 2 secondes de visages qui ont des expressions similaires. Après un court temps d’approche, le lecteur verra progressivement son propre visage s’intégrer au flux vidéo selon ses expressions faciales. Le moindre de ses mouvements de la tête, des commissures des lèvres, haussement de sourcils, etc. sera enregistré par la caméra et analysé par un programme de face recognition.
Schéma de l’installation
Chaque mouvement des parties de son visage est enregistré et comparé avec les enregistrements des visiteurs précédents.
Feu vert pour la reconnaissance faciale aux frontières, Guillaume Champeau, Numerama, 8 avril 2016
Cette analyse par un script permet ensuite de sélectionner automatiquement de courtes séquences vidéo qui correspondent à l’expression faciale qui a été la plus récurrente au fil des visites. Ces sélections sont ensuite rediffusées sur l’écran.
Computer Laboratory, University of Cambridge
Sur le temps de l’exposition, les visiteurs constituent une part primordiale du dispositif. En effet, l’installation pourrait être réinitialisée au cours de l’exposition (chaque semaine) ce qui potentiellement produirait un autre type de mouvement d’expression faciale à chaque fois. Cela constitue une part autonome du dispositif où un type de mouvement différent émerge selon les réactions des visiteurs passés depuis la dernière initialisation. Notre système crée une boucle entre ce qui sera affiché à l’écran et les nouvelles réactions des visiteurs, qui elles-mêmes sont dues à ce qu’ils voient à l’écran. Ce feed-back de communications non verbales se joue tout au long de l’exposition entre l’homme (le visiteur) et la machine (le dispositif) en évoluant continuellement. À chaque nouveau spectateur de nouvelles données d’expressions est entré dans le système ce qui modifie légèrement les mouvements similaires les plus courants dans la base de vidéo et donc des séquences affichées.
Schéma dispositif
Nous considérons cette installation à la limite d’une pièce interactive classique dans la mesure où les réactions de l’installation ne sont pas directement lisibles par le visiteur. Dans un premier temps, il sera difficile de savoir si l’on est passif ou actif face au dispositif. Mais nous ne nions pas l’aspect ludique qui peut venir dans un second temps et qui tient la place d’invitation à l’action du visiteur. La pièce prend en compte la liberté d’action du visiteur qui peut s’approprier le dispositif à sa guise. C’est justement les variations de réactions et d’envies des spectateurs qui donneront un résultat qui ne sera pas complètement homogène.Dans notre contexte technologique actuel, on pourrait aussi faire un parallèle entre cette installation et nos relations que nous avons avec nos outils de communication informatiques. La plupart des outils numériques font tout pour limiter le questionnement. Ils sont créés, designés, pensés pour que l’utilisateur puisse les utiliser très facilement. Nous ne sommes plus obligés de comprendre un objet numérique pour l’utiliser. L’aspect absurde aux premiers abords de la vision du flux de visages pousse le visiteur à se poser des questions sur son fonctionnement ou sur la provenance des visages affichés. Ce même questionnement pourra parfois même se lire sur le visage du spectateur-acteur et faire part des expressions affichées sur le dispositif. Le dispositif met le spectateur dans une position ambiguë : sa position est en équilibre entre un statut de lecteur passif et le statut d’acteur. C’est l’envie potentielle du visiteur de comprendre la pièce qui sera l’action initiale. L’image du lecteur par sa réaction, ses expressions du visage, va entrer dans la boucle de l’installation.
Vous avez repéré le micro ? Les paroles sont disponibles,cliquez et commencez à chanter ! J'ai compris ?
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03.16
Éxposition à L'iMAL
Nous avons parlé d'Autopost à L'iMAL (interactive Media Art Laboratory) lors de la 13e édition de la DorkbotBRU. Nous avons été invités avec Lionel Maes et François Zajéga à partager nos projets et expérimentations en cours. Nous avons pu également tester une nouvelle version de l'installation avec seulement un écran.
Poster-dépliant réalisé pour la DorkbotBRU#13 à l'iMAL. le poster est un A3 recto verso imprimé en Riso.
Poster réalisé pour la DorkbotBRU#13Poster réalisé pour la DorkbotBRU#13Poster réalisé pour la DorkbotBRU#13
06.15
Note d'intention
Autopost est une installation interactive qui met en jeu deux comptes de réseaux sociaux numériques d’une personne, l’un sur Facebook et le second sur twitter. Les spectateurs sont invités à écrire un message sur l’un de ces comptes. Le message se trouve automatiquement « retweeté » ou « reposté » sur l’autre compte.
Cette pratique de diffusion automatique est de plus en plus souvent pratiquée dans les échanges sociaux humains. Mais ce qui fait la particularité de ce projet est le ping-pong qui se crée entre les deux camps. Le message est renvoyé indéfiniment avec à chaque fois une légère modification. En effet, à chaque échange, le message est augmenté par des métadonnées, informations utiles pour les programmes. On voit alors l’apparition de # et de @ qui transforment les mots du message en nouveau destinataire ou en hashtags (agissant comme des mots-clef contextuels).
Ce larsen des réseaux sociaux est une exploration de nouveaux usages des communications sociales assistées (ou devancées) par les algorithmes contenus dans les programmes tels qu’un correcteur orthographique, une messagerie mail ou un réseau social. Cette installation s’inscrit dans une démarche de recherche sur ce domaine. Autopost est la réalisation d’un premier projet d’une série de recherche théorique et pratiques présentées dans l’édition.
Installation, 30 Juin 2015Installation, 30 Juin 2015Installation, 30 Juin 2015Installation, 30 Juin 2015
Notre envie est de révéler par des critiques nuancées des caractéristiques des réseaux numériques. Les échanges entre les humains se reconfigurent dans un nouvel environnement technique. Les médias numériques et leurs possibilités de traitement automatisé élargissent le domaine de la communication sociale. Cet apport induit des pratiques modelées par les caractéristiques de nos outils d’échange, eux-mêmes appelés « réseaux sociaux ». Faudrait-il plus précisément parler de « média social informatique » ou « interfaces sociales informatiques » pour désigner ces plateformes ?
Ce traitement procédural, informatique, des échanges sociaux facilite les transmissions d’informations et avec internet, c’est autant le pouvoir de diffusion que l’accessibilité qui sont augmentés. Cependant, cela est possible au prix d’une uniformisation de certains aspects des relations sociales. En cela les relations sociales numériques ont leur propre format avec des restrictions spécifiques aux algorithmes qui les structurent. Le formatage des informations par les interfaces sociales numériques mécanise les relations humaines.
Des caractéristiques propres aux réseaux sociaux par exemple l’hashtag (marqueur métadonnées) prennent une place forte dans l’échange d’informations. Ces normes informatiques amènent la communication sur les réseaux sociaux à devenir automatique, uniforme et ubiquitaire.
Dans certains cas les « statuts » Facebook deviennent tous les mêmes, les images de profils s’uniformisent et il en va de même pour la pratique des « retweets ». Par exemple un message pourrait être dupliqué automatiquement et diffusé vers un autre réseau. La réplication a ses propres destinataires qui peuvent aussi être identiques à ceux du message original, ce qui crée un « bégaiement » ou une infinie répétition de l’information.
Cette surdiffusion de certaines informations, lorsque cela se passe à grande échelle, produit un buzz. Les buzz ne sont pas des intentions personnelles de quelques-uns, mais des informations propices au buzz ou des clichés. Les réactions de chacun se font dans un spectre tellement réduit qu’il n’y a plus de différenciation dans les communications. D’un autre côté, les algorithmes se retrouvent inclus dans les échanges sociaux humains. C’est la réciproque du point précédent. On a pu voir l’impressionnante activité des mails indésirables ou « spams » dû à ces automatisations.
Dans un premier temps la seule possibilité de pouvoir mettre plusieurs récepteurs à un mail participe à ce « brouhaha ». Une autre pratique plus récente permet de dupliquer les messages que l’on a postés sur une plateforme vers une autre.
Par exemple If This Then That,une application en ligne, s’occupe de poster sur Facebook une copie des contenus de chaque tweet que l’on poste sur Twitter. Pour aller plus loin, beaucoup de compagnies créent des programmes qui vont rédiger des messages par mail ou réseaux sociaux plus personnalisés qui différencient les contenus selon le récepteur.
Capture d'écran du site IFTTT, 2015Capture d'écran du site IFTTT, 2015
Les algorithmes intègrent la vie sociale des hommes.
Il ne faut pas perdre de vue que s’il nous paraît normal que les hommes puissent communiquer entre eux
(et les machines entre elles), il est tout aussi naturel que les communications se fassent entre humains
et machines. Alors comment un algorithme peut se développer de manière exponentielle et au fur et à mesure
se développer sans l’humain ? Et comment un message par ces passages, spécificités et contraintes techniques
peut être amené à perde son sens ?
Essai de l'installation, 30 Juin 2015Capture d'écran du site Facebook, 2015
Dans les différentes tentatives que nous voulons éprouver, au-delà de montrer la porosité grandissante
entre humains et programmes sur les réseaux sociaux, il nous semble important de nous concentrer sur deux aspects
de la transmission des messages : leur constance et leur mutation dans des schémas de diffusions variables.
Dans le contexte multisupport de l’information sur les réseaux numériques, nous avons décidé de nous focaliser
sur le texte, qui a déjà des utilisations variées (URL, hashtag, smiley, etc.). Les utilisateurs deviennent
des canaux de diffusion (reblog, repost, retweet).
05.15
Édition de recherches
Compilation de recherches dans le cadre du master des beaux-arts. voir le PDF
Édition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches AutopostÉdition de recherches Autopost
Automatic dance: Automatic dance is experimentation with two social bot account.
03.15
Information flow
Les éléments apparaissent les uns après les autres et disparaissent progressivement après quelques secondes pour laisser place au suivant.
Expérimentation Information flowExpérimentation Information flowExpérimentation Information flowexpérimentation Information flowexpérimentation Information flowexpérimentation Information flow
03.15
From science fiction to reality
From science fiction to reality is experimentation,research before create Autopost
From science fiction to realityFrom science fiction to realityFrom science fiction to realityFrom science fiction to realityFrom science fiction to realityFrom science fiction to reality
03.15
It's better like that
Ce dispositif à l’interface minimaliste permet d’imprimer un
message à l’aide d’un champ de texte jouant des interfaces du type
«What You See Is What You Get» qui affiche ce qui est censé s’imprimer.
Cependant, ici, nous avons tenté de montrer les limites que
pose la notion de boîte noire contre
l’intention initiale. Le sens de la phrase vacille grâce au détournement
que la machine opère sur la volonté de l’utilisateur.
It's better like thatIt's better like thatIt's better like thatIt's better like thatIt's better like that
02.15
Social-incitations
Dans un futur proche, nous avons imaginé un appareil technologique qui soit capable en temps réel, grâce à une collecte de données très avancées, de suggérer à l’utilisateur d’être actif sur les réseaux sociaux pour chaque action de notre journée.